Commentaires sur CONCOURS : testé et illustré
- Quand j'avais 10 ans, j'ai voulu absolument un hamster.
J'avais déjà une petite chienne qui s'appelait Salty mais je voulais un hamster
Ma mère pour me faire plaisir, m'en a acheté un dans une des animaleries des quais de seine. Je ne sais pas si elles existent encore.
une roue pour qu'il s'amuse et un biberon d'eau a fixer à la cage
j'étais fou de joie, le hamster est un peu fou et tourne comme un dingue dans sa cage ça me fait super rire
On le prend dans les bras et on le pose au sol
le petit coquin en profite pour se tailler à toute vitesse sur le parquet, au croisement de ma chambre et du couloir il croise Salty, ma chienne.
Crise cardiaque directe
adieu le hamster...voilà - Quand j'étais gamin, ma mère m'emmenait tous les dimanches à l'église et je me faisais chier grave. Je supportais pas les chants, la messe... et la chose la plus scandaleuse c'est qu'on devait en plus donner une pièce avant de partir WTF. Alors j'ai réfléchis à une petite blague simple pour que ma mère arrête de me torturer comme ça. Un jour pendant la messe j'ai dis à ma mère " Maman est-ce qu'il y a bientôt des hosties, j'ai très faim" je me suis pris la plus grande baffe de ma vie, tout le monde s'est retourné dans l'église et ma mère était tellement gênée qu'elle a décidé de sortir avant la fin sans donner la pièce
Après ça j'ai toujours profité de mon dimanche matin dans mon lit. Gloire au seigneur de m'avoir donné la force de vaincre.
Simple mais efficace ! - Devine la vérité : Un jour, j'ai mangé du caca ou j'ai mangé du sable? C'était l'anniversaire de ma petite soeur, c'était l'été, il faisait bon, nous étions dans le jardin, ma petite soeur de 3 ans en robe légère en coton. Nous avions servi le gâteau au chocolat fait par ma mère. J'en vois un bout par terre, je le ramasse, le porte à ma bouche. C'était une petite crotte lâchée par ma soeur au cour de l'après midi. Le caca à bout goût. Personne ne le sait puisque personne n'a jamais goûté.
- Bonjour
Je me suis lancée récemment : je suis partie en weekend seule. Étant célibataire et n'ayant pas de voiture, je n'en avais jamais eu le courage.
C'est à Barvaux que je suis allée, en train. Après une bonne nuit, de là, j'ai marché le long de la rivière jusqu'à Durbuy, très jolie petite ville que j'avais envie de (re)découvrir. Je me suis renseignée à l'office du tourisme pour connaitre un autre chemin de retour vers Barvaux. Ainsi, le soir, je retournerais à la gare sans faire le même chemin qu'auparavant.
Cette nouvelle route, balisée, était d'environ 4km. J'ai démarré vers 16h et me suis mise en route, fatiguée (j'avais marché tout le weekend) mais quand même motivée (et puis, plus vite je les ferais, ces 4 km, plus vite je me poserais dans le train et pourrais ne plus bouger !).
À un moment, je ne vois plus les balises, mais suis mon instinct. Plus loin, je revois d'autres balises et me dis que ce sont celles que je dois suivre. Je m'enfonce dans la forêt... Il est presque 17h, j'ai l'impression de m'enfoncer de plus en plus, et comme on est à la fin de l'hiver, il commence à faire noir. Je stresse un peu et m'imagine, perdue, seule, au beau milieu de la forêt en pleine nuit, dans le froid...
Je continue cependant à marcher. J'arrive à de grands champs, que je dois traverser. La terre a été humide et c'est dans une affreuse boue qui colle aux chaussures que je dois marcher, sur 500 m à 1km, je ne sais pas exactement. Enfin, je retrouve une route solide, j'ai l'impression d'avoir retrouvé la civilisation.
Je continue à avancer. La nuit, elle, continue à tomber. Il fait maintenant noir. Je vois au loin un panneau annonçant mon arrivée en ville. Soulagée, je me dis : "Ah, enfin, Barvaux, j'y suis !". Requinquée, j'avance, m'approche du panneau et...
je lis...
Durbuy !!!!!
J'avais marché durant plus de deux heures, salopé mes chaussures et mon pantalon, angoissé dans la forêt, épuisé mes petits muscles, tout ça pour faire une boucle et revenir à mon point de départ !
(pour terminer l'histoire, gros stress : il était 18h15 et le dernier bus m'amenant de Durbuy à Barvaux partait à 18h30, je ne savais pas à quel endroit le prendre, me voilà toute inquiète à courir à tous les arrêts possibles pour trouver ce satané bus, quand, enfin, je l'ai vu et ai pu grimper dedans, rassurée et impatiente d'arriver chez moi pour me décrasser et me reposer enfin ! - Une vétérinaire dans une soirée me raconte qu'elle a pris une jeune stagiaire. Pour l'occuper elle lui demande de retrouver une perruche euthanasiée dans le congélateur où se trouvent tous les animaux morts. Ce sont des grands sacs bien congelés donc la petite fait ça tranquillement et retrouve le petit sac contenant la perruche congelée. Mais quand il faut remettre tous les animaux au congélateur, ça ne rentre plus avec les différentes postures des animaux (patte repliée, assis, couché..) alors c'est le jeu du tétris. La stagiaire n'est jamais revenue.
- Quand j'étais plus jeune (oui j'ai un grand âge maintenant), j'ai vécu un amour par internet. Dit comme ça ça parait stupide mais en fait c'est génial d'idéaliser l'autre et de sortir virtuellement avec l'homme parfait qu'on projette par dessus le vrai mec avec lequel on correspond. Bref, j'ai parlé avec lui pendant des mois, me la jouant Juliette, et lui Roméo, amour impossible, il habitait à Chartres et moi à Marseille, mineurs tous deux, je la fais courte, c'était passionné mais déchirant.
On décide un jour de couper les pont, notre amour naissant ne pouvant aboutir à rien.
Plusieurs mois après cette décision de ne pas se donner de nouvelle, je pars à Rome avec ma mère et vais visiter avec elle la basilique Saint Pierre au Vatican.
Absorbée par la contemplation de la Piéta de Michel Ange, j'entends parler des touristes derrière moi, et ça m’interpelle car je reconnais ma langue maternelle.
Soudain je me retourne, et c'était lui, là debout derrière moi, discutant avec un ami, venu de toute évidence en ce lieu en voyage scolaire.
Une fois le choc passé, mes jambes à peu près redevenues solides et cessant de flageoler, j'ai cherché à fuir, me retenant de courir pour l'unique raison que cela se serait remarqué au milieu d'une foule statique.
Mais il m'a vue, et est venu à ma rencontre.
C'était... juste étrange, d'avoir une conversation dans cette basilique, sous le christ crucifié qui, je l'aurais juré, avait quelque chose à voir là-dedans (avouez que cette histoire donnerait des doutes à la plus athée des personnes qui soient !!!) - loool désolée, ben après... euh je me suis avancée vers lui, tellement génée que j'étais d'avantage plongée dans la contemplation assidue des moulures du plafond que de sa personne... il a fait un peu d'humour et je me suis détendue (un tout petit peu ^^)
Mais ça ne l'a pas fait, je sais pas, sa voix, ses mimiques, sa gestuelle, rien ne me plaisait !
Moralité : le sort se donne parfois énormement de mal pour rien (on est tétus, nous les humains, avec notre libre-arbitre!!!)
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Les deux histoires sont marrantes mais c'est un peu long à lire (la deuxième est plus courte) et je suis pas sure que ce soit aussi drôle à lire qu'a raconter mais tu me diras ^^
Pour la première partie il faut remonter à la veille du départ en treck. Je retrouve mon ami RyanGosling et on décide d'aller s'inscrire à un treck pour le lendemain, on choisit un treck, on paye et on s'en va. Ayant laissé toutes nos économies dans ce treck, on commence à faire le tour d'absolument tous les DAB de la ville, y compris celui de l'aéroport, et tous sont absolument vides. On apprend d'ailleurs que c'est une chose courante au Laos. Super !
Nous voilà donc reparti à l'agence du treck pour mendier nos sous en leur disant qu'on retirera de l'argent demain et qu'on paiera à ce moment là. On beau tourner l'histoire dans tous les sens, le jeune homme refuse de nous rendre notre argent.
Heureusement pour nous, nous avions déjà payé notre chambre et n'allions pas dormir sur le trottoir. Le gérant de l'auberge nous voyant arriver, à dû deviner, car il nous propose immédiatement de nous prêter de l'argent pour manger. Bonne nouvelle, nous revoilà donc partie à l'agence du treck pour leur dire que nous aurons un peu de retard au départ le lendemain, car nous devons attendre l'ouverture des banques. Le même jeune homme nous assure qu'il n'y a pas de problème. Avec du recul je pense que c'est à ce moment là qu'on aurait dû se méfier. Mais non, donc on part tranquillement manger, puis se coucher.
Le lendemain matin, la banque ouvre, nous sommes les premiers devant le DAB pour retirer de l'argent que nous allons immédiatement remettre au vieux gérant de l’hôtel en le remerciant mille fois. Maintenant direction, l'agence pour partir en treck. Le fameux jeune homme nous informe que le bus ets parti sans nous et que nous allons devoir y aller par nos propre moyens. Après un bon 1/4 d'heure de négociations il finit par nous dire qu'il va trouver une solutions.
Il passe des coups de fils, sort de l'agence et arrête un tuk-tuk! C'est ici que commence une course poursuite entre nous, en tuk-tuk. Une mobylette donc. Et un minibus.
Heureusement qu'il n'y a pas de compteurs sur ce genre d'engin. Allez savoir comment on a rattrapé le fameux minibus un bon quart d'heure avant l'arrivée au départ! Et au passage on un peu risqué nos vies!
La deuxième partie arrive sur la fin du treck. Pour lier l'histoire je vais résumer le treck en une aventure absolument horrible. Passer 4 heures à grimper une montagne sans le moindre arbre par 40° ne faisait pas partie du plan. Ni le fait de dormir à côté de la sono de la fête organisée dans le village. Le fait d'avoir demandé un guide bilingue et d'avoir un guide qui a sorti 5 mots dans un anglais incompréhensible de tout le treck non plus!
Encore une fois, étant donné la nature silencieuse de notre guide et son manque d'anglais j'aurais aussi dû me méfier.
Au moment de quitter le village, notre guide se retourne vers les gens et leur fait au revoir de la main en disant "Tépicho, tépicho", et avec ça il nous fait un petit signe de tête que j’interprète immédiatement par "faîtes pareil que moi". Ok très bien, je me dis que ça doit vouloir dire "au revoir et merci". Je me lance! Grands sourires, grands signes de la main et je lance des "tépicho" à tout va!
Au moment de me retourner pour reprendre la route, le guide me regarde bizarrement. RyanGosling comprend alors presque instantanément, alors que moi pas du tout bien sûr, qu'en fait il voulait dire "Take picture!".
Je n'ai aucune idée de ce qu'en ont pensé les gens du village, mais ils ont dû bien se marrer.